Description
El corte del hierro es una forma única de artesanía tradicional en Haití. Originalmente, a principios del siglo XX, se utilizaban bidones de metal. Para embalarlos, se quema papel o cartón en su interior para decaparlos, luego se corta el metal y se martillea para hacer planchas. A continuación, el artesano dibuja formas con un material provisional (tiza, piedra caliza) y cizalla las formas deseadas. Por último, el artesano vuelve a martillar y cortar el material para obtener la obra final. Los acabados pueden ser toscos: hierro abollado o incluso parecer encajes porque los acabados son muy delicados. El trabajo no está mecanizado y todo el proceso se hace a mano. En general, el color permanece crudo, el material sólo se cubre con barniz, pero a veces se pinta. Hoy en día, la escasez de bidones obliga a los artesanos a trabajar con chapas recicladas. Los productos finales pueden ser objetos útiles: espejos, mesas, llaveros, pantallas o apliques, cuadros. El tamaño puede variar de decenas de centímetros a varios metros de altura. Este saber hacer debe su inspiración al sistema mágico religioso haitiano, las primeras obras habrían sido cruces para decorar tumbas, ya que los lugareños no podían permitirse lápidas. Las inspiraciones son muy variadas: divinidades y sus atributos, árboles frutales, bandas con pies o totalmente abstractas. Esta práctica se da en varias regiones del país, pero la comunidad más numerosa se encuentra en Noailles (Croix des Bouquets), que ha sabido federar a cientos de artistas que comparten este saber hacer en un taller. El Museo Georges Liautaud, inaugurado en 1989, organiza regularmente actos para preservar este saber hacer único, mantener las filiales de transmisión y dar a conocer estas obras. Algunos artesanos (Jolimeau) gozan de reconocimiento internacional.
francés
Fer decoupe de Noailles
Le fer découpé est une forme d’artisanat traditionnel unique à Haïti. A l’origine, au début du XXe siècle, des bidons de métal (drums) sont utilisés. Pour les conditionner, du papier ou du carton est brulé à l’intérieur afin de bien les décaper, ensuite le métal est découpé et martelé afin d’en faire des feuilles. Puis l’artisan dessine des formes avec un matériau temporaire (craie, pierre calcaire) et cisaille les formes voulues. Enfin les artisans martèlent et découpent encore le matériau pour obtenir l’œuvre finale. Les finitions peuvent être brutes : fer cabossé ou encore ressembler à de la dentelle tant les finitions sont délicates. Le travail n’est pas mécanisé et tout le processus se fait à la main. En général la couleur reste brute, le matériau étant juste recouvert de vernis mais il arrive qu’il soit peint. Aujourd’hui, la rareté de bidons (drums) oblige les artisans à travailler avec des tôles recyclées. Les productions finales peuvent être des objets utiles : miroirs, des tables, porte-clefs, paravents ou encore des appliques murales, tableaux. La taille peut varier de dizaines de centimètres à plusieurs mètres de haut. Ce savoir-faire doit son inspiration au système magico religieux Haïtien, les premières œuvres auraient été des croix pour décorer des tombes, les locaux ne pouvant se payer des pierres tombales. Les inspirations sont extrêmement variées : divinités et leurs attributs, arbre fruitier, bandes à pied ou entièrement abstraite. Cette pratique se retrouve dans plusieurs régions du pays mais la plus grande communauté est située à Noailles (Croix des Bouquets) qui a pu fédérer des centaines d’artistes qui partagent ce savoir-faire en atelier. Le musée Georges Liautaud, inauguré en 1989 organise régulièrement des évènements afin de préserver ce savoir-faire unique, maintenir les filiales de transmission et faire connaitre ces œuvres. Certains artisans (Jolimeau) ont une reconnaissance internationale.
english
Noailles cut iron
Iron cutting is a unique form of traditional craftsmanship in Haiti. Originally, in the early 20th century, recycled steel oil containers were used. To pack them, paper or cardboard is burned inside to pickle them, then the metal is cut and hammered to make sheets. The craftsman then draws shapes with a temporary material (chalk, limestone) and shears them into the desired shapes. Finally, the craftsman hammers and cuts the material again to obtain the final work. The finishes can be rough: dented iron or even look like lace because the finishes are very delicate. The work is not mechanised and the whole process is done by hand.
In general, the colour remains raw, the material is only covered with varnish, but sometimes it is painted. Nowadays, the shortage of containers forces craftsmen to work with recycled sheet metal. The end products can be useful objects: mirrors, tables, key rings, screens or frames. The size can vary from tens of centimetres to several metres in height.
This know-how owes its inspiration to the Haitian religious magic system, the first works would have been crosses to decorate tombs, as the locals could not afford tombstones. The inspirations are very varied: divinities and their attributes, fruit trees, bands with feet or completely abstract.
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